Here I am | Libre

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... c'est le troupeau ! C' est le troupeau là-bas ! Je les ai enfin retrouvés !pensa-t-elle. Elle se leva et s' ébroua pour enlever l' énorme masse de neige qui la recouvrait. Elle se mit en marche vers ces minuscules individus qu' elle voyait au loin. Elle songeait déjà qu' elle allait sans doute retrouver de la famille et peut être que quelqu' un la prendrait sous son aile. Elle rêvait à tout ça, un peu trop mais au moins elle ne se faisait pas de soucis au sujet de ses membres engourdis par le froid de la nuit dernière.

Elle était arrivé à la dernière pente, il ne lui restait plus qu' a finir descendre cette pente, elle était arrivé à la moitié du chemin. elle était presque arrivé sur "la terre ferme". C' était sans compter sur la plaque de glace qui se tenait juste devant son nez et qu' elle ne vit pas, elle dérapa dessus et finit la descente en glissant sur les fesses. Elle ne put s' empêcher de hurler lors de sa glissade:
- AAAAAHHHH !!!
A l' arrivée, elle atterrit la tête la première dans la neige. Elle se releva tout doucement, ronfla et toussa pour recracher toute la neige qu' elle avait avaler. Malgré cet atterrissage difficile, elle était enfin arriver à destination.

L

a neige avait doublé de volume cette nuit là, et il était désormais beaucoup plus difficile de partir seul à la découverte des terres. Irish avait donc dû se résigner sous l'ordre de son père à ne pas aller se balader seule. Elle s'ennuyait à mourir au milieu du troupeau. Toutes les juments qui draguaient son père l'a faisait rire, et c'était devenu son passe temps de la journée; regarder ces dames et les imiter en caricaturant un peu, même beaucoup. Son père lui avait lancé un regard froid, et elle avait donc dû les laisser. La demoiselle partit en râlant et se posta loin de son père. Elle se tenait droite sur un rocher découvert, comme si elle surveillait ce qu'il se passait. En faite, elle essayait de trouver un moyen de s'échapper en catimini. Ses oreilles pivotèrent subitement sur sa tête, accompagnée par d'autres oreilles de couleur différente qu'elle du troupeau. Une tâche foncée descendait à vive allure la grande pente face à elle. Coffee dilata rapidement ses naseaux, laissant échapper un nuage de buée important et fixa longuement la tâche qui arrivait presque en bas. Ce n'était pas un prédateur. Un prédateur qui descendait la pente de neige sur les fesses en hurlant ? C'était peu commun. La demoiselle sourit intérieurement et trouva sa chance de s'échapper. Elle trottina vers la tâche qui était descendue rapidement et s'arrêta près de celle-ci. C'était un petit cheval, plus petit qu'Irish. Celle-ci tendit sa tête vers celle du cheval et souffla doucement dessus pour vérifier qu'il n'était pas mort.

«

Ca va ?

» demanda-t-elle

Like a chance avait honte d' avoir déboulé ainsi a l' improviste et surprenant un peu tout le monde par le bruit qu' elle avait fait. Elle avait l' impression d' avoir troubler une grande réunion de famille à laquelle elle n' était pas convier. Bah ! Pas grave elle s' en remettra. Elle essaya de se relever, ses membres lui faisaient mal et elle était fatigué par le long voyage qu' elle venait de faire. Elle s' assit sur le derrière comme un chien en attendant de reprendre ses esprits, cette chute l' avait un peu sonné. Elle regarda les membres du troupeau autour d' elle, elle avait l' étrange sensation d' en connaitre aucun, peut être parce que ses parents et elle se sont égarés trop tôt du troupeau lors de la migration et qu' elle n' a pas eu le temps de vraiment les connaitre, voilà pourquoi elle ne se rappelait plus d' eux. Ou peut être était ce pour une autre raison ? Cette question lui taraudait l' esprit et les réponses envisageable lui faisait d' autant plus peur.

Son regard se posa sur une jument grise qui s' approcha d' elle, cela la rassura un peu. Au moins elle n' était pas mise à part c' est un point positif.

« Ca va ? »
- Oui je crois ... juste un peu sonné, lui répondit la pouliche.

I

rish observa longuement la pouliche. Elle était petite, très petite. Des tâches marrons ornaient sa jolie fourrure blanche et ses crins blancs étaient épais et désordonnés. Mais la neige recouvrait pas mal le corps de la pouliche, et on ne pouvait pas voir si elle c'était fait mal quelque part. Apparemment elle allait bien puisqu'elle parlait. Mais quelle est cette idée de s'asseoir ? Drôle de position. La demoiselle remua sa queue et gratta doucement le sol de son antérieur droit. Elle se tint droite, les naseaux dilatés, l'encolure arquée tout en fixant la pouliche. Ca devait pas rien faire quand même de débouler une pente comme ça. Encore heureux, il n'y avait pas eût de pierres sur son chemin de descente folle.

C'est normal

, ria-t-elle.

Mais ton arrivée était une des plus magnifique, et remarquée.

»

Un sourire s'afficha sur le coin des lèvres de Coffee, un sourire amical. C'était un poulain, elle n'allait quand même pas être arrogante avec un poulain, vous croyez quoi ? Son oreille droite pivotait en arrière, entendant les autres chevaux du troupeau arrivés. Elle se retourna après avoir lancé un clin d'oeil à la pouliche. Elle s'adressa aux chevaux qu'ils ne devaient pas approchés, au cas-où que le nouveau cheval soit oppressé. Fière d'elle, elle retourna auprès du poulain et s'approcha d'elle.

«

Tu peux te lever ?

»

Lyk' regarda la jument grise un peu étonnée elle n' aimait pas trop la façon dont elle l' a dévisageait. Ce n' était tout de même pas un monstre. Avait-elle fait quelque chose de mal ? Elle se sentait tellement petite face à la jument dont elle ne connaissait pas le prénom.
« C'est normal, ria-t-elle. Mais ton arrivée était une des plus magnifique, et remarquée. »
Like a change déstetait ça. Cette impression d' être regardé, dévisager par tout le monde c' était humiliant pour elle. Elle baissa la tête et soupira, il n' y avait pas pire arrivée que la sienne. La pouliche regarda la jument grise parler aux autres équidés, elle ne savait pas trop ce que penser d' elle, elle avait l' air sympa et d' un autre coté un peu mystérieuse. Elle comprenait pourquoi sa mère n' avait pas intégrer le groupe du point d' eau.
« Tu peux te lever ? »
Elle aquièça.
- Ca va aller.

U

n sourire s'afficha sur les lèvres de la demoiselle tandis que la pouliche lui répondit par la positive. Elle releva sa tête et observa les autres chevaux qui avaient reculés mais qui observaient la pouliche d'un oeil bizarre. Ses oreilles se plaquèrent en arrière tandis que certains faisait des commentaires déplacés. Elle fit un signe de tête à la pouliche, mimant de la suivre. Elle commença alors à marcher vers sa grotte vide. Arrivée là, elle s'assura que aucuns équidés ne les aient suivis. Rien de tel qu'un espion pour foutre Coffee en colère. Une fois rassurée, elle invita la pouliche à entrer et se tourna vers elle.

«

Je m'appelle Irish Coffee, enchanté de faire ta connaissance, lança-t-elle poliment, et toi, tu es ?

»

Ses yeux scrutaient alors sa grotte, qui était bien trop petite à son goût. Elle aurait préférée avoir la même que celle qu'elle avait sur les anciennes terres. Elle était spacieuse et aimait recevoir dans celle-ci. Mais ici, tout était encore plus froid. Mais elle n'allait pas laissé la pouliche seule dehors alors que tous les chevaux du troupeau seraient venus faire les comères autour d'elle.

Like a change se leva avec un peu de mal, un de ses postérieurs lui faisait mal. Elle boitillait légèrement mais elle s' en remettrait vite, ce n' est qu' une légère blessure rien de plus.
Elle suivit la jument grise qui lui avait fait signe de la suivre. Elle se détournait de temps à autre pour regarder les autres chevaux qui la regardait d' un drôle d' oeil. Elle arrivèrent à l' entrée d' un grotte, Like fut d' abord surprise, elle paraissait énorme et profonde. Elle y entra doucement toujours en suivant la jument.

« Je m'appelle Irish Coffee, enchanté de faire ta connaissance, lança-t-elle poliment, et toi, tu es ? »
- Moi de même, moi c' est Like a change,répondit-elle.

Elle regarda l' intérieur de la grotte de long en large, c' était spacieux, l' air glacial et la neige n' y entre presque pas, il faisait meilleur à l' intérieur qu' à l' extérieur et au moins personne ne vient vous embêtez ici.

- Waah ! ... qu' est-ce que c' est grand ici,s' étonna-t-elle.

La pouliche se retourna vers Irish Coffee et lui fit un petit sourire. Elle oublia tout ses soucis et sa chute de tout à l' heure en un rien de temps, elle se sentait au paradis dans cette grotte. Elle n' avait plus été à l' abris dans une grotte comme celle-ci depuis sa naissance ou peut être bien ne l' avait jamais été.

U

n rire mélodieux et doux s'échappa des lèvres de la grisette. Cette grotte ? Elle était froide et sans aucunes vies, oui. Elle détestait passer ses journées dans cette roche glacée qui lui donnait des frissons dans le dos à chaque fois qu'elle y entrait. Ses yeux glissèrent le long du plafond qui laissait quelques tomber quelques gouttes; et lorsque celles-ci vous tombent dans les oreilles ou sur le nez, c'est vraiment froid ! Mais bon, elle avait toujours eût des superbes abris, alors celui-ci ne lui convenait pas.

«

Merci, mais moi je ne l'aime pas,

répondit-elle »

Ses yeux descendirent jusqu'à la jument tâchetée face à elle, elle semblait avoir mal à une patte. Sûrement dû à sa chute vertigineuse et extrêmement rapide.

«

Tu t'es fais mal ?

questionna-t-elle »

Sa voix était devenue douce et remplie de gentillesse lorsqu'elle posa cette question. Au même moment, elle se décala afin de mieux voir la jambe de la jument. Elle semblait gonfler, mais ça n'avait pas l'air si grave que ça. Un peu de repos, et elle irait mieux en un rien de temps.

« Merci, mais moi je ne l'aime pas, répondit-elle »
- Ah bon ! Mais pourquoi ?!, rajouta la pouliche un peu étonné.

Elle regarda le plafond de la grotte où l' on pouvait voir quelques racines mortes et des taches, certes c' était ancien et un peu humide mais comme partout ailleurs. Qui ne pourrait pas aimer cette grotte rien que pour y être à l' abris. Irish Coffee doit vraiment être quelqu' un de très important ou très spéciale pour ne aimer cet endroit, songea Like a change. Une goutte d' eau qui lui tomba sur le bout du nez mit fin à ses rêvasseries.

« Tu t'es fais mal ? questionna-t-elle »
- Oui, mais ce n' est pas grand chose, demain ça ira déjà mieux.

Elle regarda tout de même son posté rieur qui avait anflé mais le froid et la neige dans lesquels elle vit ferons du bien à cette blessure qui guérira plus vite ou du moins elle sentira moins la douleur. Ce n' est question que de quelques jours !

G

risette soupira et observa les mégères qui s'étaient cachées derrière la grotte afin d'écouter leur conversation. Elle n'avait même pas besoin de les entendre, elle savait juste qu'elles étaient là, près de l'entrée. La demoiselle gronda fortement demandant une seconde à Like, et s'avança vers l'entrée où elle plaqua les oreilles contre sa nuque et fit mine de mordre et d'attaquer les juments espionnes. Celles-ci s'enfuirent en courant, apeurée par la subite intervention de la demoiselle. Celle-ci rentra dans sa grotte, fière de les avoir fait fuir. Elle se tourna vers la pouliche et souffla un bon coup.

«

Elle est trop froide

répondit-elle avec une touche d'ironie »

Ses yeux se portèrent rapidement sur la patte de la pouliche qui semblait pouvoir mieux la poser maintenant. C'était sûr que ça allait passer, juste un mauvais mouvement. Irish reporta alors ses yeux sur la tête de la pouliche qu'elle n'avait pas encore enregistrée. Elle était assez petite, fallait l'avouer. Un poil épais, comme eux tous qui lui permettait de supporter le froid, et pourtant il était bien plus épais que le leur. Bizarre.

«

D'où viens-tu ?

interrogea-t-elle »

Lyk' soupira. Les juments du troupeau sont- elles toutes véritablement comme ça ?! Toujours à se faire des cachotteries et se mettre des battons entre les pattes des autres ? Ou est- ce juste un leurre pour tromper "la nouvelle arrivante" ? Tant de questions comme celle-ci sommeillait dans sa petite tête.

Elle accorda juste un regard à Irish Coffee lorsqu' elle revint et qu' elle ajouta:
« Elle est trop froide, répondit-elle avec une touche d'ironie »

* Pas au goût de tout le monde.* Elle ne répondit rien à la réplique de la jument grise, elle hocha juste la tête, se disant qu' il ne valait mieux pas poser trop de questions. Elle observa la grise un court moment, elle ne lui paraissait pas si grande que cela, pas touffue au moins de résister au grand froid mais sa robe gris pommelé lui permettait sans doute de se camoufler sans aucun problème dans la neige. Elle semblait sûre d' elle et autoritaire, respecter des autres.

« D'où viens-tu ? interrogea-t-elle »

Elle aussi avait dû la détailler de long en large, mais cette question remettait en cause les origines de la pouliche, c' est vrai qu' elle ne ressemblait à personne d' autre dans le troupeau. Elle hésita à répondre, cela paraissait tellement facile à ses yeux mais peut être pas pour tout le monde, si elle ne répondait pas cela paraîtrait suspect, louche.

- Du troupeau comme presque tout le monde, mes parents et moi nous nous sommes égarés lors de la dernière migration, ils ont disparu, j' ai survécu, expliqua-t-elle simplement espérant que cela suffirait.

rish hocha rapidement la tête lorsque la pouliche lui raconta d'où elle venait. Elle ne l'avait jamais vu auparavant. Une grimace passa quelques secondes sur son visage avant de s'envoler et de laisser place à un sourire en coin amusant. Ses yeux fixaient toujours la petite appaloosa d'un oeil amical.

«

»

C'était une question que tout le monde pouvait se poser. Elle était seule, c'était une pouliche, et elle avait réussi à se débrouiller seule ? Bravo. Coffee se détourna alors de la pouliche afin de s'enfoncer dans sa grotte et de s'appuyer contre une paroi avant de ronfler doucement des naseaux. Elle était douée, c'était vrai.

«

souria-t-elle »

( Désolée, c'est nul... )

Une grimace suivit d' un sourire en coin. Comment la pouliche devait-elle prendre cela ? Comme une menace ? Elle eu un petit mouvement de recul. Cette jument, Irish Coffee, avait-elle de bonnes ou de mauvaises intentions ? Tant de questions, Like a change se sentait prise au piège et se faisait pas mal de films.

« Comment tu as réussit à survivre depuis la migration ? »
- Mon père a d' abord disparu, je suis resté avec ma mère, on a continuer notre chemin seules. Jusqu' à il y a peu où une meute de loups nous a attaqué, j' ai fuit laissant ma mère derrière moi et voilà comment je suis arrivé ici. La suite vous la connaissez.-répondit-elle.

Elle avait l' impression de se répéter et détestait parlé de cela, parler de la disparition de ses parents était le sujet qu' elle aurait préférer éviter. Entre temps, sa crainte à propos d' Irish Coffee ne s' était toujours pas dissipé. Elle regardait les moindre mouvement de la jument grise avec attention. On aurait dit une vrai psychopathe.

« Mais maintenant, tu es la bienvenue dans notre troupeau, souria-t-elle »

La pouliche la fixait toujours, d' un oeil inquiet, et sourit à demi.

(Désolé du retard)

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